Compostelle - Chemin portugais

Compostelle - Chemin portugais

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Trois chemins différents permettent de traverser le Portugal du sud jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. Le premier suit la côte de l’océan Atlantique. Un autre chemin vagabonde à travers les collines boisées à la frontière de l’Espagne. Nous avons choisi le plus connu et le plus acceptable pour nous, le chemin du centre qui suit la voie romaine numéro XIX, le plus ancien chemin tracé par les Romains dès les années 80 avant l’ère chrétienne. Cette voie reliait les grands ports de mer sur le bord de l’océan Atlantique et assurait le commerce entre Lisbonne, Coimbra, Porto et Padrόn en Galice. Le Portugal d’aujourd’hui est un immense jardin. Les moindres parcelles de terrain sont cultivées. Difficile de trouver des lieux désertiques où le pèlerin puisse s’isoler et connaître des moments de grande solitude. Les amis de Compostelle ont aménagé un chemin qui respecte le tracé historique et qui permet aussi des moments de tranquillité où le marcheur trouve du plaisir à faire sa randonnée. Après discussions avec mon ami belge, Roger Thomas, nous avons décidé d’éliminer le tronçon entre Lisbonne et Coimbra, jugé trop industrialisé, pour commencer notre aventure dans la cité universitaire. Nous ne l’avons jamais regretté, car dès la sortie de Coimbra, nous empruntons la voie romaine que nous allons suivre dans la majorité du temps. Un chemin plat, légère sinueux, où les arômes des jardins se mêlent aux odeurs salines venues de la mer.

Book details

About the author

Claude Bernier

Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd’hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n’ont cessé d’alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l’auteur d’échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l’Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.

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