Compostelle - Chemin Sanabrés

Compostelle - Chemin Sanabrés

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Les Espagnols appellent le Chemin de Compostelle qui va de Zamora à Saint-Jacques-de-Compostelle « el Camino Sanabrés », principalement à cause de la forteresse de Sanabria, construite au XVe siècle, alors que la guerre faisait rage entre le Portugal et l’Espagne. Le jeune roi du Portugal, Henri II, dit le Navigateur, s’était enrichi grâce au commerce avec les Indes et désirait étendre son royaume. Or, ce chemin de Compostelle était devenu très populaire auprès des pèlerins espagnols depuis la prise de Séville par les chrétiens (1248). Ce chemin est encore très important pour les Espagnols, car il commence généralement à Zamora, la ville sainte. C’est dans cette ville qu’a vécu El Cid Campeador, le héros national, et c’est également dans cette cité que les rois de Castille recevaient leur couronne.Durant la semaine sainte, la ville de Zamora se remplit de visiteurs et de grandes fêtes célèbrent les héros d’autrefois. Pour le pèlerin étranger, il est impossible de se trouver un logement durant cette « semana santa ». J’ai commencé ce chemin en solitaire. Je désirais depuis longtemps faire un chemin dans la plus grande solitude. Or, durant ce chemin, j’ai fait trois rencontres exceptionnelles : deux Allemands, Lothans et Wolfgang, et un Suédois, Erik, qui marchait avec sa femme et sa belle-sœur. Ces cinq personnes ont donné un souffle nouveau à mes chemins. Des rencontres extraordinaires qui transforment un pèlerin.

Book details

About the author

Claude Bernier

Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd’hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n’ont cessé d’alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l’auteur d’échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l’Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.

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