Il n'y a pas pire prison que soi-même Mémoires d'un bipolaire

Il n'y a pas pire prison que soi-même

Mémoires d'un bipolaire

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À l’aube de la soixantaine, Gratien Bergeron, infatigable travailleur, prit une retraite bien méritée, mais se retrouva plutôt isolé et dépressif. Ignorant les causes de ses souffrances, il décida de se faire soigner par des professionnels de la santé. C’est donc sur le tard qu’on lui diagnostiqua une maladie affective bipolaire.
Afin de se ressourcer hors de la grande ville, il s’installa dans une petite maison de la baie des Chaleurs, en Gaspésie. C’est à ce moment qu’il décida d’écrire son expérience de la bipolarité afin de partager avec les lecteurs ce qu’elle pouvait occasionner.
Grâce à ce fait vécu, dont la préface a été rédigée par le docteur Levasseur de l’organisme La Passerelle, Gratien Bergeron veut avant tout illustrer par son parcours personnel qu’une personne médicamentée souffrant de troubles bipolaires peut vivre normalement dans la société.
Empreint d’humilité et de résilience, ce récit d’une vie tourmentée saura apporter de l’espoir à tous ceux qui souffrent de la maladie mentale ou qui la côtoient. Il leur permettra aussi de mieux comprendre les enjeux quotidiens des personnes prises avec ce type de troubles psychologiques ainsi que leurs effets sur leur entourage.


Préface du Docteur Levasseur membre de l’association d’entraide pour la santé mentale « La Passerelle ».
Gratien Bergeron nous présente, dans son livre autobiographique, son tumultueux parcours de vie. Il tente d’y trouver un sens, un état d’équilibre, alors qu’il ignore qu’il compose avec une souffrance invisible mais bien réelle : une maladie affective bipolaire, qui ne sera diagnostiquée qu’à l’aube de sa retraite. Il nous livre ici, de manière très personnelle, sa réflexion sur ce combat, ses trop nombreuses années de lutte et d’incompréhension ainsi que sa recherche de liens affectifs pour retrouver l’harmonie.
Ce long chemin de lutte ne sera cependant pas vain. Monsieur Bergeron nous démontre qu’il est possible de retrouver l’équilibre et l’harmonie intérieure. D’abord, en consultant de véritables professionnels pour recevoir le traitement approprié. Puis, en se libérant du fardeau du passé par l’acceptation et le pardon, qui donnent accès au pouvoir du moment présent, à la possibilité de faire des choix de vie éclairés et avisés. Enfin, en cessant le combat avec soi-même pour enfin devenir son meilleur ami.
Le titre de cette autobiographie, Il n’y a pas pire prison que soi-même, représente bien la perplexité de celui qui n’arrive pas à se délivrer de ce mal-être. La lecture de cet ouvrage permettra aux personnes souffrant de ce mal invisible qu’est la maladie mentale d’en reconnaître les manifestations parfois subtiles et de sortir de cet enfermement. Enfin, l’auteur nous livre un vibrant message d’espoir qui s’adresse à tous : peu importe l’âge ou sa condition, l’humain peut retrouver sa liberté.


Bonne lecture,
Dr Louis Levasseur
Association d’entraide pour la santé mentale La Passerelle



À PROPOS DE L'AUTEUR


Gratien Bergeron est un auteur québécois. Il habite en Gaspésie dans un lieu idéal pour se ressourcer avec la nature. Ce qui lui permet d'écrire et de raconter son expérience à tous ceux qui veulent se sortir de cette maladie... La Baie des Chaleurs est un endroit magique pour être relié avec la Terre mère, source de vie…

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