Jean Paquin voit le jour à Victoriaville, le 27 août 1958. Observateur-né, il se passionne tôt pour les oiseaux. Cette histoire d’amour commence dans la cour de sa maison, avec l’observation de trois mésanges qui vont et viennent entre la petite « cantine » fraîchement installée et un lilas avoisinant. Puis un geai bleu, des moineaux, des tourterelles et des gros-becs errants viennent tour à tour picorer à la mangeoire… Comme si tous les oiseaux des alentours s’étaient passé le mot. Il n’en faut pas plus pour lui donner la piqûre. Inoculation instantanée d’une passion dont les effets secondaires ne tardent pas à se faire sentir. Les heures d’observation se multiplient, et son intérêt pour les oiseaux s’accroît en même temps que sa participation à diverses activités relatives à l’ornithologie. Au printemps 1989, il s’installe à Drummondville. Son arrivée coïncide avec la fondation de la revue QuébecOiseaux dont il sera le rédacteur en chef jusqu’en mars 2001. Outre de nombreux articles pour la revue, il rédige des textes pour l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional. En 1995, Jean Paquin et l’illustrateur Ghislain Caron s’allient à l’éditeur Michel Quintin. Ils mettent trois ans pour lancer Oiseaux du Québec et des Maritimes, l’un des ouvrages les plus complets à ce jour. Un peu plus de dix ans plus tard, Jean a à son actif sept guides traitant des oiseaux. Jusqu’à son décès en 2014, Jean Paquin s’est consacré à favoriser le développement du loisir ornithologique, à la promotion de l’observation des oiseaux et à la sensibilisation du public à la protection de la gent ailée. Ces objectifs, il en a fait la promotion dans ses livres, ses conférences et ses articles dans des revues spécialisées, comme Nature sauvage.