Le chemin de Stevenson

Le chemin de Stevenson

Le jeune écrivain écossais, Robert-Louis Stevenson, a traversé le Massif Central, en 1878, avec un âne. Puis il a publié son récit sous le titre : Voyages avec un âne dans les Cévennes. Le récit de ce parcours est devenu légendaire. Pour les jeunes Écossais, ce chemin se veut un moyen de découvrir la France. Le livre est devenu très populaire auprès de ses concitoyens. Au cours du XXe siècle, plusieurs sont venus marcher sur ses traces. Ce chemin est également très fréquenté par les pèlerins de Compostelle, car il a le même point de départ que le chemin français, celui de Puy-en-Velay. De plus, ce chemin suit un ancien tracé qui allait, soit vers la ville d’Arles, soit vers la ville de St-Gilles où il est possible d’entreprendre le Chemin d’Arles qui traverse les Pyrénées au col de Somport. Pour ces raisons, le Chemin de Stevenson a beaucoup de ressemblance avec les chemins de Compostelle, surtout avec le Chemin de Puy-en-Velay, puisqu’il a le même point de départ. Après 14 chemins de Compostelle, mon ami belge, Roger Thomas, et moi-même, nous voulions entreprendre un chemin légèrement différent des précédents. Surtout nous voulions passer par la ville d’Arles pour rejoindre Saint-Guilhem-le-Désert où j’avais vécu la journée la plus dramatique de tous mes Chemins de Compostelle. Alors que Stevenson a parcouru le trajet avec son âne, nous avons porté nos sacs sous le vent, la pluie, la grêle en nous remémorant à tout moment les péripéties de Stevenson.

Détails du livre

À propos de l'auteur

Claude Bernier

Claude Bernier a enseigné le latin, le grec et le français pendant 35 ans au Québec. Durant toute sa carrière, la lecture et la réflexion ont occupé une place de choix. Aujourd’hui retraité, il partage son temps entre le bénévolat en Amérique latine et les longues randonnées sur les Chemins de Compostelle.Au cours de ces vingt années, les rencontres avec des pèlerins venus de toutes les parties du monde n’ont cessé d’alimenter ses réflexions.Durant ces mêmes années, la maîtrise de la langue espagnole a permis à l’auteur d’échanger, de partager des projets et des idées avec les gens de l’Amérique latine. Le bénévolat est devenu une nécessité pour échanger avec les plus démunis et travailler avec eux à rendre leur monde meilleur.

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