Le racisme hitlérien contre la France Presses clandestines

Le racisme hitlérien contre la France

Presses clandestines

Depuis 1940, la lecture des journaux et des revues officielles est une source de déception et de dégoût. Des journalistes, dont le rôle est d'informer l'opinion publique, ont abdiqué toute conscience humaine. Ils ont mis leur plume au service des ennemis du pays. Ils ne sont plus que des perroquets à gages, répétant servilement ce que leur commandent les maîtres qu'ils se sont choisis. Ils louent les assassins et injurient les victimes, ou tout simplement se taisent devant les crimes les plus infâmes. Ainsi, des milliers d'êtres innocents ont été livrés aux Allemands en France et déportés parce que Juifs, et la presse vendue se tait. Pourtant dans ce lourd et déshonorant silence, une voix vient s'élever, la voix généreuse d'un des meilleurs journalistes français. Ce témoignage humain que nous reproduisons, nous apporte la preuve que des hommes et des femmes à qui leur talent promettait la première place ont refusé de la prostituer et ont sauvegardé l'honneur de la profession. Ce sera leur grand mérite d'avoir dit anonymement, sans profit et malgré le danger, ce que d'autres ont tu lâchement, par bassesse d'âme ou par esprit de lucre.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Andrée Viollis, née le 9 décembre 1870 aux Mées et morte le 10 août 1950 à Paris, est une journaliste et écrivaine française. Figure marquante du journalisme d'information et du grand reportage, militante antifasciste et féministe, elle a été plusieurs fois primée et s’est vu attribuer la Légion d’honneur. De nationalité française, Andrée Viollis est née au sein d’une famille bourgeoise cultivée. En 1890, après l’obtention de son baccalauréat, elle passe trois ans en Angleterre en tant que préceptrice, tout en suivant des cours à Oxford. Elle poursuit des études supérieures en France et obtient une licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et fait ses débuts au sein du journal féministe La Fronde de Marguerite Durand où elle découvre le journalisme d’investigation et d’idée. À partir de 1914, elle s'engage sur le front en tant qu'infirmière. Le Petit Parisien publie ses reportages auprès des blessés et l'envoie en 1917, à Londres interviewer le Premier ministre anglais. Ensuite, elle s’oriente vers le grand reportage et couvre les domaines les plus divers : manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre.

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