Les chasseurs de têtes de l’Amazone Sept ans d’aventures et d’explorations dans les forêts équatoriales

Les chasseurs de têtes de l’Amazone

Sept ans d’aventures et d’explorations dans les forêts équatoriales

Une oeuvre peu connue aujourd'hui et cependant considérable et étonnante d'authenticité... L'un des plus grands livre d'aventure de tous les temps. Fritz Up de Graff raconte ses incroyables aventures en Amazonie à la fin du XIXe siècle.

Depuis que les hommes ont commencé à parcourir la surface du globe, ils ont été dévorés du désir de découvrir des terres nouvelles. C’est ce besoin de violer les secrets de la Nature, qui, avec la passion de l’aventure, m’a poussé à entreprendre la série de voyages que je raconte dans ce livre. Je n’ai aucune prétention ni scientifique ni littéraire…
« Aventure ! Ce mot, c’était le leitmotiv de ma vie, la note qui faisait vibrer par sympathie mon cœur de jeune indompté. Une chance se présentait : l’Amérique du Sud avec ses vastes territoires inexplorés renfermant Dieu sait combien d’étranges secrets m’attendait ; je ne pouvais rester sourd à son appel. Le 18 novembre 1894, je quittai New York à bord de l’Advance avec cent dollars en poche… »

Lancez vous à la découverte de des chasseurs de têtes en pleine forêt amazonienne, une expédition humaine pleine d'aventures et de découvertes.

EXTRAIT

En contemplant l’abri vide de ses habitants, je songeais aux usages de ces peuplades de l’Amazone, chez qui la désertion semble être une habitude invétérée. C’était en effet la deuxième fois en deux mois que le même tour m’était joué. Nous étions évidemment destinés à être livrés à nos propres ressources.
Je retournai à notre abri et éveillai Jack. En apprenant la nouvelle, il se dressa sur ses couvertures et après une série de jurons énergiques termina par quelques considérations sur les gens de par ici qui ne semblent pas être des compagnons fidèles. En tout cas rien ne servait de discourir, il fallait agir. Nous ne pouvions espérer barrer la route aux fugitifs en coupant à travers à travers bois vers un point de la rivière en aval de celui où nous avions laissé le canot, car, par suite de son cours extrêmement sinueux, nous aurions pu l’atteindre aussi bien vingt milles en amont que vingt milles en aval. Notre seule ressource était de suivre la piste que nous avions tracée à l’aller. Nous emballâmes donc tout ce que les Yumbos nous avaient laissé et toute la journée nous marchâmes aussi vite que nous le pûmes, mais sûrement cette marche fut plus pénible pour nous en plein jour qu’elle ne l’avait été pour Santiago et ses acolytes en pleine nuit.

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