L'insertion professionnelle, en 1999, des diplômés de l'enseignement supérieur

L'insertion professionnelle, en 1999, des diplômés de l'enseignement supérieur

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Malgré la «massification» de l'enseignement supérieur, les diplômés sortis en 1996 s'insèrent dans des conditions relativement favorables à l'aube de l'an 2000. Ceux qui sont issus des filières scientifiques et techniques de haut niveau (écoles d'ingénieurs, troisièmes cycles universitaires en sciences «dures»), sont particulièrement demandés par les entreprises. L'essor des nouvelles technologies contribue à faciliter leur recrutement. Les formations universitaires ont connu un développement sans précédent et leurs diplômés accèdent aujourd'hui à l'ensemble des débouchés de l'enseignement supérieur. Les universitaires représentent désormais la moitié des recrutements de jeunes ingénieurs et près de 60 % des recrutements de cadres administratifs et commerciaux débutants. Les universitaires concurrencent donc les diplômés des grandes écoles mais également les titulaires de DUT ou de BTS tertiaires. L'offre de formations supérieures s'est notablement modifiée depuis quelques années. Les inscriptions dans les filières sportives (STAPS) ont beaucoup augmenté. Les débouchés de ces formations se développent hors de l'enseignement (moniteurs, éducateurs), mais il s'agit souvent d'emplois à durée limitée. L'essor de ces emplois ne suffira peut-être pas à absorber les flux croissants de diplômés en sport. A l'opposé, le nombre de thèses, après avoir stagné, risque de diminuer dans les prochaines années. Les docteurs s'insèrent pourtant dans des conditions favorables même si leurs premiers emplois deviennent plus précaires. Seuls 7 % des docteurs ont quitté la France après trois ans de vie active.

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