À Sainte-Hélène, Napoléon n’était pas seulement un prisonnier en conflit avec ses geôliers, il était encore et toujours un homme d’action. En plus de dicter ses mémoires, il a eu une passion méconnue et dévorante : sa bibliothèque. Il finit par s’y investir totalement, comme dans le seul domaine où il pouvait retrouver son pouvoir perdu. Les livres étaient désormais les seuls champs de bataille sur lesquels il pouvait s’illustrer. La bibliothèque est une autre facette du Napoléon prisonnier largement ignorée jusqu’à maintenant. À la faveur de cette histoire, c’est bel et bien un portrait jamais dessiné des dernières années de Napoléon que dessine ici Jacques Jourquin, celui d’un homme qui retrouve un de ses plus vieux engouements, sur lequel il concentre ses dernières forces, ses derniers espoirs. Tiré d’archives inédites, ignorées pendant deux cents ans, de Saint-Denis, le « garde des livres » de l’Empereur, ce livre renouvelle considérablement la connaissance que nous avions de l’exil à Sainte-Hélène.
Book details
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Publisher
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Original text
Yes -
Language
French -
Original language
French -
Publication date
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Page count
336 -
Theme
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Collection
About the author
Jacques Jourquin
Jacques Jourquin, vice-président de l’Institut Napoléon, est ancien président des Éditions Tallandier, ancien directeur de la Revue du Souvenir napoléonien et d’Historia. Auteur de nombreuses études sur les personnels civils et militaires de l’Empire, il travaille depuis quarante ans sur les papiers de Louis-Étienne Saint-Denis, dit le «?mameluck Ali?» dont il a publié plusieurs volumes inédits.