Le Vent des dieux - Tome 14 Les Paradis perdus
Le Vent des dieux - Tome 14 Les Paradis perdus

Le Vent des dieux - Tome 14

Les Paradis perdus

Fin du XIIIème siècle, Tchen Qin, Pimiko et Kaï poursuivent leur rude traversée des cimes enneigées de l'Asie. Après le massacre de la famille de Tchen, celui-ci semble prêt à pardonner à son amante Pimiko et son mari Kaï. Ce triangle amoureux se déchire forcément, et de manière tragique, puisque Kaï tranche la tête de son épouse. Kaï et Tchen se retrouvent seuls au monde... Ils songent au suicide, « la plus noble façon d'en finir et de tout recommencer dans un autre corps », mais se rétractent... Faisant preuve de l'abnégation la plus totale, Tchen va reprendre goût à la vie de manière étrange : devenir le fidèle serviteur de Messire Po-lo, mercenaire de la pire espèce et brigand au service de son ennemi, le Kha-Khan Kubilai, ordonnateur du complot qui a décimé sa famille...

Toujours plus d'action, de suspense et de tragédie dans ce nouveau volume d'une des grandes séries de la collection Vécu. On ne se lasse pas de ce récit orchestré brillamment par Cothias qui permet à Thierry Gioux de renouer avec les décors fabuleux de l'Asie médiévale.

Book details

About the author

Patrick Cothias

Né le 31 décembre 1948 à Paris, Patrick Cothias se retrouve en première année de Philo à la fac de Nanterre en 1968. En 1969, il se fait réformer du service militaire pour incompatibilité caractérielle et interrompt sauvagement ses études pour consacrer deux ans à faire le tour du monde en stop, avec 3 francs six sous en poche. En 1970, il vend ses premiers textes dans le Journal de Téhéran, du temps du Shah botté.

En 1972, de retour au « pays », il fait la connaissance des jeunes Régis Loisel, Serge Letendre, Max Cabane, Michel Rouge, Fabien Lacaf, etc. Il hésite encore entre la plume et le pinceau. A défaut de pouvoir s’entendre avec les « néo-anarchistes » de la jeune presse pseudo-contestataire qu’il juge trop « caca-boudin » (il a déjà donné), il publie ses premiers travaux de bd dans les revues du groupe Fleurus (Gazoline, pour Pierre Guilmard) ainsi qu’aux Editions Vaillant où il devient, sans le vouloir, le faire-valoir de Jean Richard : ce dernier étant censé raconter, en son nom propre, de courtes histoires animalières. En 1975, toujours dans "Pif-Gadget", Cothias écrit la série Les Sandberg avec Alfonso Font. Il scénarise aussi un grand nombre d’épisodes de Sylvio le Grillon pour Philippe Luguy. Il se prête au "Journal de Mickey" pour gérer quelques aventures des neveux de Donald et de l’Oncle Picsou.

Parallèlement, il fait une très courte intrusion dans "Pilote" avec son désormais grand ami Loisel, et dans "Métal Hurlant", tout seul, comme une bête. Toujours avec Loisel, il participe aux Nocturnes et co-signe les scénarios de Norbert le Lézard, pour les éditons Kesselring.

Très accessoirement, à l’occasion d’un concours, il obtient le Grand prix Nicolas Goujon du meilleur dessinateur.

En 1980, il crée Masquerouge pour Juillard, qu’il vient enfin de rencontrer, puis pour Marco Venanzi. Après une collaboration avec "Okapi" (Snark Saga puis Trafic pour Philippe Sternis (Grand prix jeunesse du festival d’Angoulême 86), Force 9 pour Billon, avec la participation de Jean-Claude Forest). Il publie chez Dargaud Orn Coeur de Chien pour Olivier Taffin.

En 1981, il entre aux éditions Glénat où il multiplie les séries, notamment Les Sept Vies de l’Epervier pour Juillard, Le Vent des Dieux et Les Eaux de Mortelune pour Philippe Adamov.

Dans les années 2000, il se fait plus discret dans le domaine du scénario BD, sans pour autant renier ses premières amours. Ainsi, dés 2006, chez Bamboo, il entreprend de publier Le Sceau de l’Ange avec André Le Bras. En réalité, depuis le début du troisième millénaire Patrick Cothias s’est engagé résolument dans l’écriture à quatre mains de quelques gros romans, en collaboration avec Patrice Ordas. Ces titre voient le jour dans les gondoles des libraires, à commencer par Mortelune (2 volumes simultanés), aux Editions Anne Carrière, en novembre 2009.

Thierry Gioux

Né en 1960 sur la côte normande. Passionné dès l'enfance par l'Histoire, les mythes grecs, la littérature (Homère vers 10/11 ans, puis le choc Lovecraft, une vieille passion). Lecteur boulimique de bandes dessinées, ses premières amours seront Jacobs, Pratt, Martin. Il est aussi passionné de musique et de cinéma. Après des études paresseuses (anglais, lettres, arts plastiques), il s'engage sérieusement dans la voie de la bande dessinée, option ligne claire historique, parallèlement à une « ligne crade débilo-punk» dans les fanzines. Il est le dessinateur du "Vent des Dieux" dès le tome 6 en 1992 sur un scénario de Cothias, et de "Waldeck", scénario de Dellisse, deux séries parues aux Editions Glénat. Il signe aussi "Hauteville House" chez Delcourt et "L'Aventure égyptienne" au Lombard.

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