J’ai longtemps pensé que j’étais incapable de lire un livre, d’être touché par un tableau ou une pièce de théâtre. Quand on grandit dans un milieu populaire, on est convaincu que la culture et l’éducation ne nous concernent pas vraiment.
Aujourd’hui, je veux m’adresser à l’enfant qui croyait dur comme fer qu’il ne porterait jamais de costume, à celui qui était persuadé qu’il s’exprimait mal, qu’il était ignorant, qu’il ne ferait pas d’études. Je veux lui dire, droit dans les yeux, ce qu’on a oublié de lui dire : peu importe ce que l’on sait ou pas, la seule chose qui compte, c’est la curiosité. La culture n’est pas une affaire de classe, la culture parle de nous, la culture, c’est nous.
Aujourd’hui, je veux m’adresser à l’enfant qui croyait dur comme fer qu’il ne porterait jamais de costume, à celui qui était persuadé qu’il s’exprimait mal, qu’il était ignorant, qu’il ne ferait pas d’études. Je veux lui dire, droit dans les yeux, ce qu’on a oublié de lui dire : peu importe ce que l’on sait ou pas, la seule chose qui compte, c’est la curiosité. La culture n’est pas une affaire de classe, la culture parle de nous, la culture, c’est nous.
Book details
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Publisher
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Original text
Yes -
Language
French -
Original language
French -
Publication date
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Page count
250 -
Theme
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Collection
About the author
Abdelilah Laloui
Abdelilah Laloui a vingt ans. Il est étudiant à Sciences Po Paris et a cofondé l’association Tous Curieux, qui promeut l’accès à la culture en zones défavorisées. Dans Les Baskets et le Costume, son premier livre, il raconte, de la fin de l’enfance jusqu’à aujourd’hui, sa quête de liberté. Celle de pouvoir embrasser pleinement qui il est et d’aimer ce qu’il aime, de Bach à Cheb Khaled, de Rilke à Kery James.