Max Jacob l'universel Étude, inédits

Max Jacob l'universel

Étude, inédits

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« Il y a trois branches principales à la famille de Max Jacob : une branche alsacienne, une lorraine et une branche du Comtat Venaissin. C’est à son grand-père d’Alsace, le grand-père Samuel que ressemble surtout le poète. Le grand-père Samuel avait lui-même un père fermier, qui disait vers les années 1802 : « Je pourrais paver la route avec des pièces de cinq francs. » Il fut ruiné par l’invasion de 1812, mourut, et ses vingt enfants se dispersèrent sur la France. Aussi, M. Max Jacob se découvre-t-il des cousins dans tous les coins. Il est le cousin de Jean-Richard Bloch, celui de feu Ernest Lajeunesse, celui de Maxime Jacob, le musicien, et par les femmes, celui de M. Sylvain Lévi, l’illustre professeur de sanscrit du Collège de France… Il est aussi cousin des « Nouvelles Galeries », des « Dames de France » et autres « Dufayel ». Le grand-père passa, à l’âge de dix ans, un hiver dans les campagnes glacées de l’Alsace à déterrer les pommes de terre et les carottes avec l’une de ses sœurs, la tante Julie devenue la grand-mère de Jean-Richard Bloch, la belle-mère de Sylvain Lévi et la grand-mère de nombreux millionnaires. Le grand-père devint colporteur – on pense qu’il parcourut la France comme apprenti tailleur, – fut ouvrier à Tours et à Paris. À Paris, il rencontra une demoiselle Chailly, ouvrière dentellière, dont les arrière-grands-parents étaient d’Avignon (c’est un titre de noblesse). Ils s’épousèrent. » Robert Guiette, « Vie de Max Jacob »

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