Descartes, l'ombre d'un doute Portrait du philosophe en malin génie

Descartes, l'ombre d'un doute

Portrait du philosophe en malin génie

La subjectivité moderne commence avec Descartes. La modernité n’est pourtant pas restée fidèle à la lettre de l’idéalisme cartésien. Chacun en hérite pour le modifier (Malebranche, Spinoza, etc.) ou le critiquer (Locke, Kant, etc.). C’est qu’en effet quelque chose ne fonctionne pas dans les Méditations de Descartes. Ce n’est pas le cogito. Le cogito est vrai, on n’avait d’ailleurs pas attendu Descartes pour s’en rendre compte  : saint Augustin et Avicenne l’avaient vu avant lui. Ce qui ne fonctionne pas, c’est le doute hyperbolique. Cet essai montre que tous les lecteurs attentifs de Descartes, depuis le XVIIe  siècle jusqu’à nos jours, ont vu le défaut du doute. Le problème, c’est qu’ils ont, à peu près tous, fait comme si cela n’avait pas d’importance. Compte tenu des conséquences du doute pour la constitution de l’idéalisme subjectif moderne, ce défaut de la méthode devait être mis en évidence.

Détails du livre

À propos de l'auteur

Christophe Bardyn

Inspecteur pédagogique régional de philosophie (Toulouse). Il est l’auteur chez Armand Colin de Philosopher avec les œuvres littéraires et chez Flammarion de Montaigne, La splendeur de la liberté. Il a plusieurs années donné des cours de philosophie chinoise classique à l’UCO d’Angers.

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