Par une éclosion d’images audacieuses, la poète nous entraîne dans sa roseraie secrète où, sous le couvert de trente-trois masques, la rose revêt des visages surprenants, émouvants, contemplatifs. Ne sont-elles pas nos miroirs, ces fleurs qui, d’instinct, transfigurent la noirceur et s’élancent vers la lumière ?
«j’ai des épines d’encre dit-elle et mon abîme nourricier est une roseraie de blessures de plantes-ruines aux yeux rougis aux fleurs sans masque ni défense»
Des œuvres de l’auteure accompagnent les poèmes.Détails du livre
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Éditeur
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Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
172 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Andrée Christensen
Andrée Christensen a publié une vingtaine de titres en poésie, roman, récit, incluant des traductions littéraires. Certains de ses ouvrages ont été traduits en anglais et en roumain. Son premier roman, Depuis toujours, j’entendais la mer, a remporté le Prix du livre d’Ottawa, le Prix LeDroit, le Prix littéraire Émile-Ollivier et le Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen.
Elle a réalisé cinq livres d’artistes à partir de ses recueils de poèmes, en collaboration avec des artistes visuels de l’Ontario et du Québec. Elle exprime aussi sa sensibilité dans l'art du collage et de la photographie, ainsi que dans l’aménagement d’un jardin poétique.