La gestion du changement en contextes et milieux organisationnels publics
Bachir Mazouz
Stéphanie Gagnon
La superposition et la juxtaposition de réformes administratives, économiques et politiques de visées et de contenus hétéroclites – même si ces dernières sont toutes axées sur les résultats de l’action publique – complexifient les structures organisationnelles publiques. Par conséquent, gérer le changement au sein de ces organisations est maintenant plus ardu que de le faire en entreprise privée, car, pour celle-ci, plusieurs modèles permettant d’y arriver existent. Chez les dirigeants publics et les gestionnaires intermédiaires, les expériences vécues démontrent qu’il serait primordial, lors d’un changement, de prendre davantage en compte les spécificités de l’organisation dans laquelle il est entrepris – notamment celles associées au mode de propriété étatique, à la mission et aux objectifs d’intérêt général, de bien commun ou de services publics, à l’appréciation de la performance et à la quête permanente de légitimité.
Les auteurs du présent ouvrage circonscrivent la gestion du changement en milieux organisationnels publics à l’aide d’une grille d’analyse comportant trois spécificités touchant le contexte public, l’organisation publique et les enjeux légitimant le changement.
Comprendre ces spécificités permet sans contredit aux chercheurs, aux experts et aux gestionnaires publics de poser un regard renouvelé sur les concepts et les méthodes pour réussir le changement organisationnel. Voilà le secret, pour les organisations de l’État, d’un cadre de gestion de changement approprié et efficace.Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
324 -
Thème
À propos de l'auteur
Stéphanie Gagnon
Stéphanie Gagnon est professeure titulaire en management public à l’ENAP. Elle y enseigne les cours « Gestion du changement » et « Théories des organisations ». Elle est membre du GEPS (Groupe d’étude sur la pratique de la stratégie) à HEC Montréal. Ses intérêts de recherche portent sur la collaboration sous différentes formes ainsi que sur l’implantation de la philosophie de police communautaire dans les pratiques. Elle est également intéressée par la régulation des émotions dans les contextes extrêmes. Ses travaux ont été publiés dans les revues Leadership ainsi que Evidence and Policy.