Récits de la pire espèce

Récits de la pire espèce

Les marchands de fourrure mis à part, personne n’aurait donné cher de la peau de la louve Anastasia, après ce qui lui était arrivé dans le Grand Nord canadien.
Oui, mais les idées ont le cuir plus dur que les corps de chair et d’os selon Platon. C’est donc l’image de la louve qui s’installa pour une durée indéfinie dans l’esprit du trappeur qui l’avait piégée. Une louve devenue abstraite, donc forte de son immortalité (selon Platon). Et qui plantait le regard paisible de ses yeux mordorés dans la mémoire, traumatisée par son forfait, du chasseur. 
Mais, les derniers seront les premiers, selon un disciple de Platon devant lequel tous se prosternèrent, plus tard.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Ingénieur civil des Mines, conjugue penchant pour les sciences dures et passion pour la littérature. Auteur de nombreux romans, essais et nouvelles, dont : On a rogné les dents de la mort - roman - Thriller sur fond d’une catégorie philosophique rarissime en littérature (et aussi, paradoxalement, en philosophie) : l’égoïsme théorique.

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